Voyons d’abord les principes de base par rapport à la place de la basse dans la musique et dans un groupe.
basse est plus qu’une guitare avec deux cordes de moins.
Elle est différente; elle tient un rôle musical différents, et dans de nombreux cas, la basse nécessite une approche conceptuelle et technique différente.
Les guitaristes débutants dans la basse doublent souvent la partie guitare une octave plus bas.
Il est bien sûr possible de doubler l’octave quand tu commences la basse; il suffit d’écouter «Sweet Emotion» d’Aerosmith, «The Ocean» de Led Zeppelin et «I’m Broken» de Pantera.
Mais il y a tellement plus qui peut être fait avec la guitare basse.
En tant que bassiste qui a par la suite commencé à jouer de la guitare, j’ai élaboré plusieurs directives générales que je respecte lorsque je joue de la basse.
Pour jouer des basses solides, tu dois faire preuve de retenue et de subtilité plutôt que de mettre en valeur tes prouesses techniques.
C’est la base de la basse. Être en place.
Dans de nombreuses situations, il est préférable de travailler principalement avec les notes fondamentales des accords et de s’intégrer au batteur et à la caisse claire du batteur.
Dès l’origine de la basse les walkings bass on remplis leur rôle.
«Walking bass» trouve son origine dans le jazz et le blues, mais a depuis été adopté dans d’autres styles.
Le terme fait référence à une manière de jouer dans laquelle la ligne de basse reste en perpétuel mouvement, par opposition à rester ou à répéter une note.
La ligne de basse «va» de la note fondamentale d’un accord à l’autre , le plus souvent sur un rythme de quatre noires par mesures de note, avec parfois des variantes rythmiques occasionnelles.
Pour ce faire, on utilise des «notes de transition» afin de relier les accords en douceur.On crée une ligne de basse pour combler le fossé entre les notes fondamentales lorsque les accords changent.
Les notes de transition peuvent être une combinaison de notes d’accords des arpèges, de notes des gammes associées aux accords ou de notes de passage chromatiques.
En général, pour les walkings bass les notes utilisées sont celles des accords de la grille. C’est le plus sûr moyen de sonner musicalement et harmonieusement.
Apprendre à jouer de la basse c’est d’abord bien se positionner avec la rythmique.
Dans une section rythmique, une partie du rôle de la guitare basse consiste à assurer la liaison entre la batterieet le reste du groupe.
Dans la plupart des cas, on veut que la basse et la batterie sonnent comme une seule et même entité. Elle doit ne faire qu’un pour porter et conduire le morceau.
Pour ce faire, le bassiste peut créer des lignes de basse qui s’imbriquent avec la grosse caisse et la caisse claire du batteur.
Utiliser les notes à l’octave est souvent un excellent moyen de faire cela.
En général l’octave du bas correspondant à la grosse caisse et l’octave joué au dessus correspond à la frappe de la caisse claire, généralement sur les temps deux et quatre, également appelés temps faibles.
Les octaves permettent de créer une ligne de basse active avec un contour mélodique intéressant sans casser l’harmonie, car la note fondamentale de l’octave « correspond » parfaitement à l’accord.
« Groover » ne signifie pas nécessairement jouer la même chose encore et encore.
John Paul Jones joue tout au long de «The Lemon Song» de Led Zeppelin en est un parfait exemple, car il embellit le groove et reste dans le rôle de la basse en tant qu’instrument de support pendant six bonnes minutes sans se répéter.
Jouer avec les octaves et les quintes est une bonne manière d’apprendre la basse.
Après l’octave, la cinquième note donc la quinte est la note la plus harmonieuse pour construire sa ligne de basse.
De nombreuses lignes de basse classiques ont été construites en utilisant principalement les toniques, les octaves et les quintes comme cadre.
L’avantage de cette approche est qu’elle permet de créer une ligne de basse intéressante et mélodique, parfaitement synchronisée avec la batterie et ne se heurtant pas harmoniquement aux accords.
C’est ce type d’approche, qu’utilise John Paul Jones sur «Thank You» de Led Zeppelin.
Avec la basse ce vieil adage est totalement vrai car le son vient directement des doigts et de l’attaque des cordes.
Tu peux attaquer les cordes très fort près de la base du manche, au niveau du micro manche comme Geezer Butler de Black Sabbath ou Comme John Entwistle des Who.
Dans ce cas là tu auras un son très claquant.
A l’inverse si tu joues près du chevalet tu auras un son mate et « typé » très Jaco Pastorius ou Rocco Prestia.
Tous les bassistes n’utilisent pas leurs doigts pour jouer de la basse.David Ellefson de Megadeth, Rex Brown de Pantera et Down, Yes , Chris Squire et Paul McCartney utilisent tous un médiator, de même que John Paul Jones de Led Zepplin.
Michael Anthony à l’époque de Van Halen étaient connus pour passer du jeu aux doigts puis aux médiator en fonction des chansons.
Si tu es plus à l’aise avec un médiator plutôt que de jouer aux doigts tu peux bien sûr jouer avec.
Le bassiste de rock aura en général plus tendance à jouer avec un médiator du fait de la vitesse du morceau et de la croche souvent jouer à tempo élever dans ce style de musique.
A une époque certains producteurs de disques préféraient que les bassistes utilisent un médiator, car l’attaque était plus uniforme.
Mais quelques bassistes on également adopté le style à un doigt.
C’est le cas de James Jamerson le bassiste de légende de la Motown qui utilisait seulement l’index au lieu d’alternerindex et majeur.
John Paul Jones a adopté cette technique et l’a largement utilisé sur plusieurs morceaux classiques de Led Zeppelin, tels que «Good Times Bad Times» et «Ramble On».
Dans un groupe quelqu’un doit garder le tempo constant.
Si le batteur ne le peut pas, le bassiste doit le faire. La cohésion basse batterie dépend du bassiste alors il faut apprendre à devenir son propre métronome.
En général on compte en 4/4 mais il faut également s’habituer à jouer dans d’autres tempo notamment lorsque l’on joue des ballades en particulier, où la tendance à accélérer le tempo est plus grande.
Pour s’entrainer à atteindre le rythme avec plus de précision, il faut écouter le charley ou la cymbale du batteur, et pas seulement son kick et sa caisse claire.
En tant que bassiste notre rôle est d’écouter la batterie et de choisir de remplir les emplacements rythmique en conséquence.
Bien sûr il ne faut pas faire du remplissage et jouer n’importe quoi et n’importe comment.
Toutes les décisions de jeu doivent dépendre du style de musique qu’on joue, et certains styles, tels que la musique hip-hop ou la musique de club, consistent davantage à maintenir un groove impitoyable, avec très peu de variations.
Pour des exemples de lignes de basse plutôt chargées, il faut écouter les joueurs de session R & B / soul tels que James Jamerson (innombrables hits Motown), Chuck Rainey (Aretha Franklin, Steely Dan) et Nathan Watts (en particulier sur « Do I Do » de Stevie Wonder).
Il y a également des bassistes de rock tels que Rex Brown, Robert DeLeo (un autre disciple de Jamerson) des Stone Temple Pilots et Duff McKagan de Guns N ‘Roses.
Une bonne manière d’apprendre à jouer de la basse et de nuancer son jeu est de pratiquer des renversements d’accord.
C’est à dire que tu peux jouer la troisième ou le cinquième note de l’accord, donc la tierce ou la quinte à la place de la fondamentale.
Cela crée une progression au niveau des accords et ajoute de la chaleur ou de la tension.
C’est tout l’art de la musique, la tension et la détente. Cette technique harmonique est utilisé depuis des siècles par de grands compositeurs classiques tels que Bach et Beethoven et crée ce que l’on appelle des renversements d’accords.
Les auteurs-compositeurs tels que Elton John et Paul McCartney utilisent des renvesements, via des substitutions de lignes de basse, pour construire leurs progressions d’accords dans leur chanson.
En tant que bassiste, tu peux utiliser toutes sortes de techniques pour transmettre tes intentions musicales dans un morceau.
Un bon exemple de variations de jeu est le morceau «Déjà vu» de Dionne Warwick avec Will Lee à la basse.
Lee utilise les ghosts notes, le palm muting, le slap, en plus du jeu traditionnel avec doigts. Et il le fait sans jamais interrompre le groove ni se mettre en travers du chant. Un exemple de style à recopier.
Prenons «Septembre», l’un des airs les plus emblématique de Earth, Wind & Fire. La bassiste Verdine White est capable de jouer tellement plus, mais dans cette chanson, sa ligne de basse est presque rudimentaire.
Et pourtant quel morceau! il utilise des silences et un phrasé staccato qui dynamise tout le morceau.
https://youtu.be/u0OvCxmVql8 Apprendre à lire les notes à la basse peut te paraître intimidant, mais c’est…
Le blues, c'est un style de musique qui respire l'âme, la passion et la simplicité.…
T’as envie de devenir un tueur à la basse, mais t’as pas 8 heures par…
Les accords à la basse, c’est une compétence souvent sous-estimée, mais ultra puissante. Comprendre et…
Si tu veux vraiment comprendre le secret du groove et ce qui fait groover la…
Voici un guide complet pour acheter une basse électrique tous budgets , du modèle bon…