Pourquoi je ne m’arrête jamais

Pourquoi je joue tout le temps et pourquoi tu ne dois jamais t’arrêter.

C’est les fêtes de fin d’année tu le sais et tout le monde prend de bonnes résolutions de faire le bilan de l’année.

Tu ne peux y échapper.

C’est écrit partout.        

Tu entendras partout qu’il faut faire un break pour se reposer et faire le point.

Je t’avoue que je raisonne complétement différemment.

Et tu le sais puisque tu fais parti de la petite minorité qui joue d’un instrument, que tu ne dois pas raisonner comme ça.

Personnellement je ne m’arrête jamais de jouer, c’est comme ça.

Pour une simple raison c’est que dès que tu lèves le pied tu à 2 fois plus de mal à t’y remettre.

Du coup pour moi c’est du non stop.

Il faut que tu t’en fasses une habitude c’est comme ça.

Et tu verras que plus tu joueras plus tu progresseras et plus tu seras bon.

Et surtout plus ça deviendra facile.

C’est ça la musique.

Il n’y a pas de secret.

Tu en prends pour perpète.

Et puisque tu aimes ça, pour toi ce n’est pas un travail mais un plaisir de jouer.

Il y a deux jours je discutais avec Felix Sabal Lecco ; si tu ne le connais pas c’est un batteur franco-camerounais mondialement connu.

Une machine de guerre.

Il a joué avec les plus grands ; je ne peux pas te citer tout ceux qu’il a accompagnés ; tu les connais tous Peter Gabriel, Sting…bref la liste est trop longue.

Avec son frère Armand qui est le second bassiste de Stanley Clarke il forme une rythmique de dingue.

Sur scène quand ils jouent ensemble, ils changent d’instrument et tu ne sais plus qui est le batteur et le bassiste.

Bref tu vois le niveau.

Donc je discutais avec Félix et je lui disais : « Félix tu es toujours au taquet, toujours présent. »

Voilà sa réponse : « mon frère il faut être toujours présent car l’ennemi ne dort jamais ». 

Tu vois la mentalité de guerrier du gars.

J’ai cru entendre Darizcuren qui me parlait plus de vingt ans en arrière quand je prenais des cours avec lui et Pascal Mulot.

Lui me disait : « même quand tu es fatigué tu continues, même quand tu as mal aux doigts tu continues, même quand tu te trompes tu continues, même quand tu penses que tu n’y arriveras pas tu continues… »

Quand tu joues régulièrement tout devient facile et automatique car tu t’en fais une habitude.

Là ou les problèmes commencent et là ou çà devient dur  c’est quand tu t’arrêtes.

Ok tu fais ce que tu veux de ce que je viens de te dire.

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2 commentaires

  • challer

    Bonjour Lauren, je te suis régulièrement et applique tes conseils à la lettre et l’esprit. Cependant, je crois me souvenir d’une vidéo, ou d’un texte que tu avais posté ou tu nous disais que parfois il était nécessaire de faire un break. je rois me souvenir que tu parlais de miles Davis qui n’avait pas jouer pendant plusieurs années. Comment expliquer ce paradoxe? existe t’il le burn-out du musicien?
    Bien à toi. Gaëtan

    • Lauren

      Salut Gaëtan,
      merci pour ton message,
      Oui parfois et même souvent tu as l’impression de stagner après une certaine période d’apprentissage.
      Et tu t’aperçois qu’avec une petite pause ça permet de prendre du recul.
      Et surtout ça permet au cerveau de se reposer et d’enregistrer tout ce que tu as déjà appris avant de passer à l’étape suivante.
      Après quand tu joues beaucoup c’est vrai que tu peux avoir cette saturation ou ce fameux burn out du musicien comme tu dis.
      Oui Miles Davis avait complétement arrêté pendant plusieurs années, et c’est vrai que c’est paradoxale.
      C’est la vie du musicien 😉
      Amitiés

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